D’immenses immeubles me font face. Ils bordent de larges avenues. Peu d’arbres et beaucoup de circulation. Je dois êtres dans un quartier d’affaires. Je croise de nombreuses personnes en costume. Les coréens paraissent très sérieux. Peu de jeunes.
Je dépose mes affaires à l’hôtel et me voilà à arpenter les rues du quartier, le sac à dos sur les épaules. En quittant les grandes artères je découvre de petites ruelles. Il n’y a pas d’harmonie architecturale. De petites bâtisses côtoient de grands ensembles. Les immeubles revêtent des couleurs dépareillées. Des bouts de toits ont été rajoutés dans un matériau différent du reste de certaines maisons.
Le quartier ne me semble pas fini. Pourtant, ce doit être sa physionomie normale. De nombreux petits magasins de restauration locale se pressent tout le long de ma promenade. Les habitués sont assis sur des chaises hautes, accoudés sur de petits espaces. Il est 16 heures. J’éprouve de plus en plus de difficultés à regarder mon nouvel environnement. Je n’ai qu’une hâte : dormir. Je rentre à l’hôtel, me douche et m’effondre sur le lit. Il est 18 heures.
12 heures après, mes yeux s’ouvrent. Je suis en pleine forme. Le décalage horaire semble intégrer. Il est 7h30. Après un bon petit déjeuner, je me sens prêt à découvrir Séoul. Je vais déambuler dans le vieux Séoul. Je ne sais pas à quoi m’attendre. Sur les guides on parle de rues pavées avec beaucoup d’animation. J’arrive sur le site.
Je sors du métro. Les avenues sont très très larges. La circulation intense. Des flots de passants marchent d’un pas rapide. Soit ils sont en retard, soit ils sont pressés de travailler. Si le parisien marche vite, le séoulite court. Telle est la différence entre une petite ville et une mégalopole.
Je pénètre dans le quartier Insa Dong. Les rues son étroites. Elles tranchent avec les immenses avenues. J’ai l’impression d’être en Europe, dans une petite ville provinciale. Des chaines de restauration rapide internationales côtoient des échoppes traditionnelles. Peu de monde encore. Au hasard de ma promenade je découvre de belles maisons traditionnelles, basses, à l’entrée toute petite.
Quelques chats se promènent. Le vieux quartier est finalement assez surprenant. Il tranche avec le reste de la ville, et me paraît familier.
Le metro arrive. Devrais-je dire le train arrive. Des marques au sol indiquent l’ouverture des portes. Chacun se positionne de part et d’autres du marquage. Que s’est appréciable. Le monde est partout, mais un respect des règles permet de vivre ensemble. Ce n’est pas Paris !! Le trajet est long. Près d’une heure pour rejoindre l’hôtel qui se trouve tout de même dans le centre. Mais je me demande s’il n’existe pas plusieurs centres comme à Tokyo au Japon. Je verrai bien. Je constate que j’ai encore bien préparé mon voyage.
A quelques pas de ces ruelles, je devrais dire à quelques kilomètres, j’aperçois les toits d’un temple ou d’un sanctuaire. Le lieu est entouré de hauts murs blancs. Des tuiles rouges mettent une touche de couleur. Je pénètre dans le Palais Gyeongbokgung. Je suis surpris par la sobriété des lieux. L’architecture traditionnelle coréenne revêt une rigueur épurée. Certes les corps de bâtiments sont colorés avec des tons rouges et verts ; mais quelle merveille. Je déambule parmi les temples, plus beaux les uns que les autres. La foule n’est pas présente. Je peux profiter de ce moment. Je n’entends plus le bruit de l’extérieur. Les oiseaux occupent l’espace. L’empereur devait être bien protégé et à l’abri du peuple. « La Corée du Sud » E. BUCHOT.
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