Vegetaux

Le monde végétale

Carnet Photographique le fleurs

Végétal, règne, ensemble des êtres vivants pluricellulaires capables de réaliser la photosynthèse grâce à la présence de chlorophylle.À ce jour, près de 290 000 espèces de végétaux ont été décrites (mais de très nombreuses, en particulier dans la forêt amazonienne, restent encore à découvrir).

Les groupes de végétaux

On les classe en deux groupes :

les thallophytes, organismes primitifs constitués par un « thalle », n’ont ni racines, ni tiges, ni feuilles — ce sont les algues ;

les cormophytes, plus évolués, sont constitués par un ensemble de rameaux feuillés appelé cormus. Ils sont représentés par les bryophytes (dont les mousses), les ptéridophytes (les fougères) et les spermatophytes, ou spermaphytes (ou encore plantes à graines).

Les champignons, longtemps considérés comme appartenant au règne végétal, sont aujourd’hui regroupés dans un règne qui leur est propre en raison de différences de structure cellulaire et de mode de nutrition.

Les végétaux ont colonisé la quasi-totalité des milieux terrestres, à l’exception des zones polaires et des déserts extrêmes. On les rencontre aussi en eaux douces et en mer. Leur aspect est très variable, depuis les mousses, à structure simple et de petite taille, qui exigent un contact direct avec l’eau pour se développer, jusqu’aux arbres géants tels les séquoias, capables de conduire l’eau et les substances dissoutes jusqu’à plus de 100 m de hauteur, grâce à un système complexe de vaisseaux conducteurs de sève. Les végétaux terrestres forment l’essentiel de la biomasse, c’est-à-dire la quantité de matière vivante présente pour une surface déterminée. Ainsi, dans une

Les pétales de fleurs
forêt d’Europe occidentale, la biomasse végétale est de l’ordre de 150 t par hectare (à titre comparatif, celle des animaux ne dépasse pas 500 kg, soit 300 fois moins).
Les caractères distinctifs des végétaux

Les végétaux

Les végétaux, comme les animaux, sont des organismes dits eucaryotes : leurs cellules possèdent un noyau vrai, c’est-à-dire que leur matériel génétique (ADN) est entouré, à l’intérieur de la cellule, par une double membrane. Les cellules végétales, comparées aux cellules animales ou à celles des champignons, ont la particularité d’être entourées d’une paroi plus ou moins rigide formée notamment de cellulose (chez les animaux, une telle paroi cellulaire n’existe pas ; chez les champignons, elle est constituée principalement de chitine, une substance que l’on retrouve aussi chez les insectes).

Les végétaux possèdent généralement de la chlorophylle, un pigment qui donne leur couleur verte aux feuilles. Cette chlorophylle permet la photosynthèse, rendant les végétaux capables de produire eux-mêmes leurs constituants : ils sont dits autotrophes (du grec auto, « soi » et trophê, « nourriture »), par opposition aux animaux, hétérotrophes. Les végétaux partagent cette capacité à réaliser la photosynthèse avec un certain nombre de protistes (organismes unicellulaires eucaryotes), les algues unicellulaires, qui possèdent chlorophylle et chloroplastes.

Au cours de l’évolution, quelques rares végétaux ont cependant perdu tout ou partie de leur chlorophylle. Devenus hétérotrophes, ils doivent trouver des éléments carbonés déjà élaborés. Certains, comme le gui, la cuscute, l’orobanche ou la rafflésie aux fleurs géantes, vivent en parasites aux dépens d’autres plantes.

D’autres s’installent sur des amas de feuilles mortes ou des débris végétaux en décomposition, où ils trouvent leur nourriture. Ce sont les saprophytes (du grec sapros, « pourri » et phuton, « plante »), qui comptent beaucoup d’orchidées. Encarta