La végétation et la flore en Chine

Chine – une diversité florale extraordinaire


La Chine compte plus de 7 000 espèces de plantes ligneuses dont 2 800 arbres de futaie. En raison de l’étendue du pays et de la diversité des domaines bioclimatiques, la couverture végétale est très variée. Cependant, des siècles de défrichage et de cultures intensives ont partiellement transformé la végétation naturelle. Aujourd’hui, les couvertures végétales dominantes sont les forêts de conifères ou de feuillus, la prairie (de plaine ou d’altitude) et la steppe. Après des siècles de défrichage, le manteau forestier ne couvre plus que 1 972 900 km², soit 21,2 p. 100 du territoire.

Les forêts denses tropicales se localisent au sud de la vallée du Xi jiang et le long de la frontière indienne, entre le Bhoutan et la Birmanie. Elles sont constituées principalement d’essences sempervirentes à larges feuilles, d’une hauteur dépassant parfois 50 m, mélangées à des palmiers. Une vaste zone de végétation subtropicale s’étend, au nord, jusqu’à la vallée du Yang-tseu-kiang et, à l’ouest, jusqu’au plateau tibétain.

Flore en Chine

La végétation en Chine

La végétation en Chine. Photo E. Buchot

Cette zone est particulièrement riche sur le plan botanique : chêne vert, ginkgo, épicéa, pin du Yunnan, teck, palissandre, santal rouge, camphrier, ébénier, azalée, camélia, etc. On y trouve également des forêts de lauriers et de magnolias, avec une sous-végétation dense de buissons et de bambous. En altitude dominent les conifères et les plantes de montagne.

La majeure partie de la Grande Plaine du Nord et des hauts plateaux lœssiques était jadis recouverte de forêts d’arbres à feuilles caduques, dont il reste aujourd’hui diverses espèces de chênes, de frênes, d’ormes et d’érables. Les réserves forestières les plus importantes se trouvent dans le nord-est de la Chine, en Mandchourie, et plus précisément sur les versants des Grand et Petit Hinggan. Ces massifs, ainsi qu’une partie de la plaine mandchoue, sont le domaine de la taïga, vaste forêt de conifères (mélèze, sapin rouge, etc.), comprenant également quelques espèces d’arbres feuillus (bouleau blanc, tilleul, chêne, peuplier, orme, etc.). Les prairies couvrent environ 400 000 km2 (4,1 p. 100 du territoire).

Elles forment une diagonale de plus de 3 000 km depuis le nord-est (Heilongjiang) jusqu’au sud-ouest (Tibet), incluant une partie de la Mongolie-Intérieure. La plupart sont situées en altitude. Une steppe à graminées s’étend sur les plateaux du Shaanxi, du Ningxia et de l’Ordos, et dans le Qinghai. Des aires de végétation steppique et xérophyte existent également dans le Xinjiang et en Mongolie-Intérieure. Cette végétation naturelle a été en partie anéantie par les troupeaux (mouton, cheval, etc.) et par l’érosion des sols. Depuis 1949, 15 000 km2 de forêts ont disparu chaque année, en raison notamment d’une démographie galopante et de constructions mal maîtrisées. Les autorités chinoises ont dû intervenir, car le manteau végétal n’assurait plus un bon drainage de l’eau.

Mais la Chine reste toujours confrontée au grave problème de la déforestation (environ 10 000 km2 par an). Dans le sud, les forêts sont attaquées par des pluies acides issues de la pollution industrielle, responsables de la destruction de plusieurs milliers d’hectares de forêts de pins.

Photo du ciel de Chine
Le ciel chinois. Photo E. Buchot

Les conséquences sont multiples. L’érosion des sols (lessivage, surpâturage, déboisement), qui touche depuis 1949 près de 1 500 000 km2, s’accentue, de même que la désertification. Les déserts, qui couvrent une superficie de 1 300 000 km2, progressent d’environ 2 000 km2 chaque année (provinces du Gansu et du Shaanxi). En hiver, Pékin est régulièrement exposée à des tempêtes de sable. Une politique de reboisement s’est donc imposée dès le début des années 1980. Des plantations massives d’arbres ont été effectuées dans des régions marécageuses et dans des plaines.

Pour enrayer la progression du désert, un vaste programme appelé « Grande Muraille verte » a été lancé en 1978. Il visait à planter des « coupe-vent » (plantes xérophiles) sur 7 000 km de long, depuis le Xinjiang, au nord-ouest, jusqu’au Grand Hinggan, au nord-est. Environ 100 000 km2 ont ainsi été plantés d’arbres, le plus souvent en vain, faute d’entretien.  © « Chine » E. BUCHOT Sources utilisées Encarta et lemonde.

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