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République Tchèque – Carnet Photographique – 7/01/18
Le nouveau gouvernement a pour principale tâche de mener la République tchèque à l’adhésion à l’Union européenne (UE). Alors que le mandat présidentiel de Václav Havel se termine le 2 février 2003, trois élections à trois tours de scrutin sont nécessaires pour que le Parlement parvienne à élire le nouveau président de la République. C’est finalement Václav Klaus qui est élu le 28 février, grâce à un accord avec les parlementaires communistes.
Les 13 et 14 juin 2003 est organisé le premier référendum de l’histoire de la jeune République tchèque : 77,33 % des électeurs approuvent l’adhésion de leur pays à l’UE. Alors que la République tchèque est considérée comme le pays le plus eurosceptique — le président lui-même ne donne pas de consigne de vote en faveur du « oui » —, le taux de participation atteint toutefois 55,21 %. À l’issue des résultats, le Premier ministre déclare que, pour lui, « ce n’est qu’aujourd’hui que prend fin la deuxième guerre mondiale ».
Indépendante, la République tchèque garde des relations privilégiées avec la Slovaquie, entre autres sur le plan économique. Malgré les tensions qui persistent au sujet de la région des Sudètes, les relations germano-tchèques s’améliorent lorsque, en janvier 1997, les deux gouvernements se présentent des excuses pour les exactions commises par leurs deux pays au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Le pays devient membre de nombreuses organisations internationales, dont l’Organisation des Nations unies (ONU), l’Unesco et le Conseil de l’Europe, ainsi que le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD). Membre associé de l’Union européenne (UE), la République tchèque participe au groupe de Visegrad et à l’Initiative centrale européenne.
L’adhésion de la République tchèque à l’UE est effective le 1er mai 2004. L’euroscepticisme de la population se manifeste plus nettement lors de l’élection du Parlement européen au mois de juin suivant. L’abstention s’élève à 72 % et ce sont les partis les plus réticents face à la construction européenne qui arrivent en tête, l’ODS suivi des communistes orthodoxes du KSCM. Résolument pro-européen et intègre, mais critiqué par l’aile gauche de son parti, Vladimir Spidla, dont le parti n’est arrivé qu’en cinquième position, démissionne de ses fonctions de Premier ministre et de président du CSSD, mais devient commissaire européen. C’est le leader de la contestation interne au parti, le jeune ministre de l’Intérieur Stanislav Gross (34 ans), qui est désigné pour former le nouveau gouvernement. Homme politique le plus populaire du pays, il ne reste finalement que quelques mois à la tête du gouvernement.
En effet, à l’issue d’une longue crise gouvernementale déclenchée par une polémique portant sur sa fortune personnelle, il démissionne de ses fonctions et est remplacé en avril 2005 par Jiri Paroubek, également social-démocrate. Les élections législatives de juin 2006 débouchent sur une impasse. Par le jeu des alliances, chaque camp obtient en effet 100 députés sur les 200 sièges que compte le Parlement tchèque, ce qui ne permet pas de dégager une majorité de gouvernement. Lors de ce scrutin, les Verts sont le premier parti écologiste à obtenir des élus dans un ancien pays communiste d’Europe centrale. Au mois de septembre suivant, un gouvernement de centre-droit conduit par Mirek Topolanek est constitué. Il est formé de membres de l’ODS et de personnalités indépendantes mais n’obtient pas la confiance du Parlement où il ne dispose pas de la majorité, ce qui conduit à sa démission dès le mois suivant. Sept mois et demi après les élections, au mois de janvier 2007, un nouveau gouvernement dirigé par Mirek Topolanek et réunissant l’ODS, l’Union chrétienne-démocrate (KDU) et le Parti des Verts (SZ) est finalement investi. Au mois de février 2008, Váklav Klaus est réélu à la présidence de la République tchèque pour un second mandat. © « République Tchéque » " Ecrit par Emmanuel Buchot.
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