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Inde – Carnet photographique – 7/07/19
Plus de 1 600 communautés cohabitent sur le territoire de l’Union indienne. Cette profonde diversité ethnique, source de multiples conflits, se double d’une diversité linguistique et religieuse. Les langues et dialectes parlés en Inde appartiennent à quatre familles linguistiques : les langues dravidiennes comme le télougou et le tamoul, parlées dans le Dekkan et le sud de l’Inde ; les langues indo-européennes comme le hindi et le bengali ; les langues austro-asiatiques comme le munda ; enfin, les langues sino-tibétaines comme le naga, le lushai, le mizo.
Cette mosaïque de plus de 3 000 langues et dialectes a amené le gouvernement indien à instaurer dix-huit langues officielles dans le pays ; l’anglais est ainsi langue officielle, en association avec l’assamais, le bengali, le hindi (parlé par environ 40 % de la population), le kannara, le kashmiri, le malayalam, le marathe, l’oriya, le pandjabi, le sanskrit, le sindhi, le tamoul, le télougou et l’ourdou, et depuis l’amendement du 20 août 1992, le nepali, le konkani et le manipuri. La question ethno-linguistique a obligé Jawaharlal Nehru à accepter le redécoupage des États indiens selon le critère de la langue. C’est ainsi qu’entre 1956 et 1960, dans toute l’Inde, des provinces ou des États — Hyderabad, Andhra, Travancore-Cochin, Madras, le Maharashtra, Bombay, l’Assam et d’autres — ont été démembrés pour former de nouveaux États. Certaines provinces ont totalement disparu, comme Bombay, qui a donné naissance aux trois États du Karnataka, du Maharashtra et du Gujarat.
L’hindouisme est la religion pratiquée par une très large majorité de la population (80,5 %). Majoritaires dans le Cachemire, les musulmans représentent 13,4 % de la population. Viennent ensuite les minorités chrétiennes (2,3 %), sikh (2 %, majoritaires au Pendjab), bouddhiste, jaïniste et parsi. Les affrontements interethniques sont particulièrement violents dans les États du Nord-Est : Kukis contre Nagas, peuple semi-nomade implanté entre l’Assam et la Birmanie (500 000 personnes environ), dans l’État du Manipur ; militants Bodos contre musulmans dans l’État d’Assam ; menaces sur les minorités chakmas et hajongs dans l’État d’Arunachal Pradesh.
Deux groupes religieux sont également en conflit avec le pouvoir central. Au Cachemire, les extrémistes musulmans revendiquent le rattachement de leur État au Pakistan.
Les attentats et le climat de terreur ont chassé la quasi-totalité des hindous de la région ; en 1993, ils n’étaient plus que 3 000 dans la vallée de Srinagar, contre 125 000 quelques années auparavant. L’armée indienne y déploie en permanence 150 000 hommes et s’y livre à une violente répression. À l’inverse, la destruction de la mosquée d’Ayodhya en 1992 témoigne de l’animosité des extrémistes hindous à l’égard des musulmans.
Les sikhs (littéralement, « ceux qui apprennent ») forment l’une des principales minorités religieuses en Inde. La plupart d’entre eux vivent au Pendjab, où ils représentent plus de la moitié de la population. Ils réclament, à ce titre, la création d’un État sikh. L’agitation autonomiste a débuté dès l’indépendance, avec la partition du territoire indien entre l’Inde à majorité hindoue et le Pakistan à majorité musulmane ; elle culmine avec l’assassinat du Premier ministre Indira Gandhi, en 1984, par des séparatistes sikhs, et les troubles meurtriers qui s’ensuivent. ©"Inde" Ecrit par E. Buchot. Sources utilisées : Encarta et le Monde et Wikipedia.
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