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Institutions politiques de Hong Kong
Carnet Photographique Hong Kong

Ancien territoire dépendant du Royaume-Uni, Hong Kong a été rétrocédée à la Chine le 1er juillet 1997, aux termes de la déclaration conjointe sino-britannique signée en 1984. Elle est ainsi devenue une « région administrative spéciale », dotée pendant cinquante ans d’un haut degré d’autonomie (exécutive et législative). Elle est autorisée, durant cette période, à conserver ses spécificités économiques, juridiques et sociales et les libertés civiles y sont, en principe, garanties.

Cette transition en douceur, selon le principe « Un pays, deux systèmes » formulé par Deng Xiaoping, a été adoptée afin de maintenir la stabilité politique et la prospérité économique de l’îlot chinois. Celui-ci devrait donc être géré par les Hongkongais eux-mêmes, la Loi de base (Basic Law), votée en 1990 et acceptée par la Chine, devant servir de Constitution provisoire. Le développement d’un mouvement démocratique aujourd’hui bien ancré risque toutefois d’être une source de conflits.

Les autorités chinoises ont plus d’une fois manifesté leur intention d’exclure les leaders démocrates de la vie politique. Nombreux sont ceux, par conséquent, qui redoutent à court ou moyen terme une politique interventionniste de la Chine populaire ou, pire encore, que le gouvernement chinois, hostile à toute dissidence politique, ne décide l’annexion pure et simple de Hong Kong.

Le détenteur du pouvoir exécutif est nommé pour un mandat de cinq ans par un Comité de sélection de 800 membres désignés pour la plupart par Pékin. Il préside un Conseil exécutif (Executive Council ou Exco) de 13 membres. Fin 1996, le Comité de sélection a élu le premier chef de l’exécutif postcolonial. Il s’agit d’un richissime armateur hongkongais, Tung Chee-hwa, connu pour ses sympathies prochinoises.

Cette pseudo-élection a été vigoureusement dénoncée par les partisans de la démocratie. Tung Chee-hwa a pris officiellement ses fonctions le 1er juillet 1997, succédant ainsi au dernier gouverneur britannique, Chris Patten. Il a été reconduit à la tête de l’exécutif en 2002.

Le corps législatif est constitué d’un Conseil (Legislative Council ou Legco) de 60 députés, dont le mandat est de quatre ans. Seule la moitié des 60 membres du Legco sont élus au suffrage universel direct, l’autre moitié étant nommée par les représentants des secteurs professionnels, proches de la classe dirigeante locale acquise au gouvernement central. Ce système, combiné à un scrutin à la proportionnelle complexe, fait que, même si le suffrage populaire direct est favorable aux formations qui militent pour la démocratie, ce sont les partis pro-Pékin qui dominent le Legco. La déclaration conjointe sino-britannique de 1984 sur le retour de Hong Kong à la Chine prévoit que le chef de l’exécutif et le Conseil législatif soient élus au suffrage universel direct respectivement en 2007 et 2008. Mais la Chine s’oppose à cette évolution démocratique.

Logements sociaux à Hong Kong
Logements sociaux à Hong Kong. Encarta
Les partis politiques à Hong Kong
Le paysage politique hongkongais se divise entre partis favorables au régime communiste chinois et formations en faveur de la démocratie. Les principaux partis du camp pro-Pékin sont l’Alliance démocratique pour l’amélioration de Hong Kong (Democratic Alliance for Betterment of Hong Kong, DAB) et le Parti libéral (Liberal Party, LB), qui disposent respectivement de 12 et 10 sièges au Conseil législatif à l’issue des élections législatives de septembre 2004. La principale formation du camp en faveur de la démocratie est le Parti démocrate (Democratic Party, DP), qui est la troisième force du territoire, avec 9 députés. Parmi les principales figures de l’opposition, citons l’avocat Martin Chu-ming Lee (Parti démocrate) et la journaliste Emily Lau. "Hong Kong" Encyclopédie Microsoft® Encarta® en ligne 2008
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