Mohammed VI est né le 21 août 1963 à Rabat. A a 4 ans il entre à l’école coranique du Palais royal. Il passe son baccalauréat en 1981. En 1985, il obtient sa licence en droit. Par la suite il soutient un mémoire sur L’Union arabo-africaine et la stratégie du royaume du Maroc en matière de relations internationales. Dès la fin des années 1970, Mohammed fait certaines missions commandées par son père.
Peu à peu son rôle devient de plus en plus important :
Né à Rabat le 9 juillet 1929, Moulay Hassan reçoit une éducation orientale et européenne, puis obtient une licence et un diplôme des hautes études de droit à la faculté de Bordeaux.
Associé dès son plus jeune âge à la cause du nationalisme marocain, il partage avec son père les vicissitudes de son engagement politique et l’énorme prestige populaire conquis dans cette épreuve. Désigné en 1957, puis investi officiellement prince héritier, il exerce, jusqu’à la mort subite de Mohammed V en février 1961, d’importantes responsabilités politiques et militaires qui révèlent de réelles aptitudes à gouverner. Solennellement intronisé avec l’accord des Chorfas alaouites, des oulémas et des autorités du pays, il inscrit son action politique dans la trace des principes et des objectifs définis par son père. Il fait adopter en 1962 une Constitution qui codifie l’autorité religieuse du roi et la suprématie institutionnelle de la monarchie au sein d’un cadre parlementaire et d’un multipartisme dont l’expérience tourne court en 1965.
Instaurant l’état d’exception, Hassan II concentre tous les pouvoirs autour du palais et d’un réseau d’élites administratives tissé sous l’égide du ministre de l’Intérieur. L’absolutisme royal devient la trame d’un système qui s’accommode d’une corruption intensive, d’une répression sélective et d’un enrichissement outrancier. La nouvelle Constitution de 1970 pérennise un régime autocratique et profondément inégalitaire.
Aimé et craint à la fois, usant tour à tour de la répression et de la séduction au nom de la raison d’État ou de l’obéissance à Dieu, le souverain s’est attaché à construire un État et à en moderniser les structures, tout en défendant l’unité nationale et l’intégrité de son territoire historique. Comparé à Louis XI l’unificateur, à Machiavel le cynique, il a mis son intelligence politique et son goût pour l’exercice solitaire du pouvoir au service d’une vision assez gaullienne du destin national du Maroc… Par ses coups de génie et ses engagements manifestes en faveur des grandes causes de la paix en Afrique, en Europe et surtout au Moyen-Orient, il a forcé l’admiration y compris de ses adversaires. L’hommage de l’immense foule qui a accompagné le cortège funèbre de Hassan II a, certes, témoigné de la vitalité du sentiment monarchiste, conforté par une succession tranquille accueillie avec sérénité et ferveur, mais ne saurait pour autant occulter les nombreuses parts d’ombre de son règne, ni les lourdes inégalités sociales et les rudes défis politiques et économiques laissés en héritage.
Le rouge est la couleur de la dynastie royale depuis trois siècles. Au centre l’étoile chérifienne verte (elle date de 1915), étoilé), elle est l’emblème du sceau de Salomon. Lors de vos visites des villes marocaines, vous verrez très souvent le drapeau du Maroc flotté sur les façades batiments nationaux et les écoles. « Maroc » © Photos et texte par Emmanuel Buchot.
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