L’unification de l’empire est étroitement liée à l’action de la maison de Habsbourg. Au cours des XIVe et XVe siècles, les Habsbourg étendent leurs possessions dans la partie orientale du Saint Empire. L’indivisibilité des possessions héréditaires des Habsbourg, qui correspondent peu ou prou au territoire de l’actuelle Autriche, est acquise, puis, en 1438, Albert II est élevé à la dignité impériale : commence alors la quasi-hérédité des Habsbourg au trône impérial.
De 1438 à 1806 (hormis entre 1742 et 1745), les archiducs d’Autriche reçoivent le titre de saint empereur romain germanique. Son successeur Frédéric III obtient des princes de l’Empire la reconnaissance du titre d’archiduc pour le chef de la maison d’Autriche.
Durant le règne de l’empereur Maximilien Ier, de 1493 à 1519, l’empire des Habsbourg devient une puissance politique de dimension européenne.
Pour ce faire, l’empereur mène une politique matrimoniale habile, notamment en épousant l’héritière des ducs de Bourgogne, Marie, et en unissant son fils Philippe le Beau (qui deviendra Philippe Ier de Castille) à Jeanne (fille de Ferdinand V d’Aragon et Isabelle Ire) : de cette union naît Charles Quint, qui devient empereur germanique après la mort de Maximilien en 1519.
Charles réunit sous son autorité les héritages de ses grands-parents, les territoires autrichiens héréditaires des Habsbourg, les Pays-Bas et l’Espagne.
L’étendue de l’empire des Habsbourg le rend impossible à gouverner par un seul homme. En 1521, Charles cède à son frère Ferdinand les territoires autrichiens et une partie de l’Allemagne. La partition de la dynastie des Habsbourg en deux branches, celle d’Espagne et celle d’Autriche, est achevée quand Charles renonce au trône d’Espagne en 1556 au profit de son fils Philippe II et au titre de saint empereur romain germanique en 1558 en faveur de son frère Ferdinand. « Autriche » Emmanuel Buchot Sources utilisées Encarta
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