Le portugais est la langue officielle, mais 90 p. 100 des Angolais parlent les langues bantoues qui sont au nombre d’une centaine. Les principales, l’Umbundu, le Kimbundu, le Kikongo, le Quioco et le Ganguela, ont le statut de langues nationales. Au début des années 1990, près de 53 p. 100 des Angolais sont chrétiens (catholiques pour les deux tiers) ; le reste de la population est animiste.
L’accès à l’éducation durant la colonisation portugaise, en raison du régime juridique de l’indigénat, était quasi exclusivement réservé aux Portugais et aux métis, ainsi qu'aux assimilados (personnes sachant lire et écrire le portugais). L’enseignement est devenu, en principe, gratuit et obligatoire à l’indépendance. Mais, en 1990, moins de 40 p. 100 des enfants âgés de 7 à 17 ans sont scolarisés, et 0,9 p. 100 de la classe d’âge concernée fréquente le troisième degré. L’Angola possède une seule université à Luanda, l’université Agostino Neto, fondée en 1976. Le gouvernement s’est engagé à réduire le taux d’analphabétisme (près de 60 p. 100 en 1995), mais le manque d’enseignants et la guerre civile font obstacle à la réalisation de cet objectif.
La littérature angolaise est une littérature de résistance, illustrée par de nombreux poètes dont Mario Pinto de Andrade et l’ancien président Agostino Neto, auteur de poèmes et d’une autobiographie, Sagrada Esperança, ou par José Luandino Vieira, un créole originaire du Mozambique mais vivant en Angola, qui dès 1949 dans Terra Morta, roman publié au Brésil, dénonce les ravages de la colonisation. Arrêté et déporté aux îles du Cap-Vert, il a écrit la majeure partie de son œuvre en prison. "Angola" © Ecrit par E. BUCHOT. Sources : Encarta, Wikipedia
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