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Inde – Carnet photographique – 6/07/19
À la mort de Nehru, en 1964, Lal Bahadur Shastri lui succède au poste de Premier ministre. Il meurt subitement en 1966, et c’est Indira Gandhi, fille de Nehru et leader du parti du Congrès, qui prend sa succession.
Au plan international, l’Inde est d’autant plus isolée que sa défaite lors de la guerre sino-indienne est suivie d’une alliance entre le Pakistan et la Chine. Aussi se rapproche-t-elle de l’Union soviétique, avec laquelle elle signe un traité de paix, d’amitié et de coopération (août 1971).
Ce rapprochement s’inscrit dans un contexte de tension extrême avec le Pakistan : depuis le mois de mars, la répression menée par l’armée pakistanaise contre la sécession du Pakistan-Oriental (territoire enclavé en Inde et constitué du Bengale oriental) provoque le déplacement de plusieurs millions de personnes dans l’État indien voisin du Bengale-Occidental. L’Inde entre finalement en guerre aux côtés du Pakistan-Oriental (décembre 1971), obligeant l’armée pakistanaise à se rendre. Cette troisième guerre indo-pakistanaise aboutit à la création de l’État indépendant du Bangladesh, que l’Inde est le premier pays à reconnaître. Les accords de Simla en 1972 consacrent la défaite complète du Pakistan, sans pour autant régler la question du Cachemire, au cœur du différend indo-pakistanais.
L’Inde, qui a effectué ses premiers essais nucléaires en 1974, arguant de la menace chinoise et pakistanaise, annexe en 1975 le Sikkim (territoire situé à la frontière avec le Népal, la Chine et le Bouthan), qui devient le 22e État de la République.
Au plan intérieur, Indira Gandhi infléchit la politique de son père en mettant en œuvre des réformes socialistes (notamment la nationalisation des banques). Si elle parvient à faire élire, en 1969, « son » candidat, Varahagiri Venkata Giri, à la présidence de la République contre le candidat officiel du parti du Congrès, sa politique et son intransigeance provoquent une scission au sein de la formation, menée notamment par les caciques et notables du Congrès. Cette scission fragilise durablement le parti du Congrès, qui dominait jusque-là le paysage politique indien et annonce la fin de son hégémonie.
Après la victoire confortable de son parti (Indira’s Requisition ou Congress-R) aux élections de 1971, Indira Gandhi doit faire face à une contestation croissante sur fond de crise économique et sociale. La situation de l’Inde se détériore en effet dans la première moitié des années 1970 : montée de l’inflation (liée au premier choc pétrolier), hausse du chômage, émeutes dues à la disette, grandes grèves ouvrières et manifestations étudiantes. Accusée d’avoir eu recours à la corruption lors de la campagne électorale de 1971, Indira Gandhi voit son élection annulée en 1975. Elle riposte en proclamant l’état d’urgence, et met en œuvre d’importantes mesures pour stimuler le développement économique du pays et diminuer la natalité. Ses méthodes très autoritaires, dont la centralisation politique, la censure de la presse et la stérilisation forcée dans certaines régions du pays, provoquent un mécontentement général. Lors des élections générales de1977, le parti du Congrès perd le pouvoir au profit du parti Janata (parti du Peuple), vaste coalition créée contre le régime d’Indira Gandhi par Morarji Ranchhodji Desai, qui devient Premier ministre : l’Inde connaît sa première alternance politique. La coalition gouvernementale menée par le parti Janata ne résiste cependant pas à ses divisions et, dès 1979, Morarji Desai doit démissionner. Les élections organisées en janvier 1980 consacrent la victoire du parti du Congrès, Indira Gandhi retrouve le poste de Premier ministre. ©"Inde" Ecrit par E. Buchot. Sources utilisées : Encarta et le Monde et Wikipedia.
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