En 1958, un nouveau référendum, organisé sous l’égide de l’ONU, permet au Togo français d’accéder à l’autonomie en tant que république, au sein de la Communauté française. L’Union des forces du changement, qui milite pour une indépendance totale, dirige le premier gouvernement autonome. Sylvanus Olympio, leader du parti, originaire du Sud, devient chef du gouvernement. En février 1960, il refuse l’offre du président ghanéen Kwame Nkrumah d’unir les deux pays. Le Togo devient indépendant le 27 avril 1960, et obtient un siège à l’ONU en septembre.
En janvier 1963, le président Olympio est assassiné lors d’un putsch militaire. Nicolas Grunitzky est alors chargé par l’armée de former un gouvernement provisoire et assume les fonctions de président. Une nouvelle Constitution est adoptée par référendum. En janvier 1967, l’armée est à l’origine d’un nouveau coup d’État et place à la tête du gouvernement le chef des armées Gnassingbé Eyadéma, un Nordiste kabré ayant participé au putsch de 1963. La Constitution est abrogée et le corps législatif dissous. En avril, Eyadéma endosse les fonctions de président et de ministre de la Défense. Le Rassemblement du peuple togolais (RPT), fondé en 1969, devient l’unique parti autorisé, et une nouvelle Constitution est promulguée en décembre 1979.
L’opposition, composée surtout de « Sudistes », anciens partisans d’Olympio, ne désarme cependant pas. Après deux tentatives de complot contre le régime en 1970 et 1974, l’attentat manqué organisé en 1986 par un commando infiltré depuis le Ghana déclenche de violentes manifestations à Lomé et une intervention de la France, qui craint une déstabilisation du régime. "Togo" © Ecrit par E. BUCHOT. Sources : Encarta, Wikipedia
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