Histoire de la photographie

Carnet photographique : Photographie
21/09/15

Les origines de la photographie

Les premières véritables photographies, appelées héliographies, sont réalisées par le physicien français Nicéphore Niépce. Il reproduit par ce moyen des gravures anciennes avant de parvenir, en 1827, à photographier le paysage qu’il voit de sa fenêtre. Cette première image ayant nécessité un temps de pose de trois jours (selon les dernières recherches), le cliché trahit notamment le parcours du soleil durant la journée.


Le temps des pionniers : Daguerre et les daguerréotiques

Après la mort de Nicéphore Niépce en 1833, son associé Jacques Daguerre poursuit avec succès les recherches et présente en 1839 un procédé révolutionnaire, le daguerréotype. Cette méthode proposant des images de haute qualité a cependant un défaut majeur : elle ne permet pas de faire des copies des épreuves.

En 1835, l’inventeur britannique William Henry Fox Talbot réalise le premier négatif de l’histoire, une image représentant la fenêtre de la bibliothèque de Lacock Abbey. Il met ensuite au point un procédé photographique passant par un support négatif à partir duquel l’on peut obtenir un nombre illimité de tirages.


Talbot et le calotype
Brevetée en 1841, cette nouvelle méthode, le calotype — plus tard rebaptisée talbotype — est le véritable ancêtre de la photographie actuelle. Cependant, la qualité de ce premier procédé « négatif-positif » ne peut encore rivaliser avec celle du daguerréotype qui reste le plus pratiqué. 

Les procédés photographiques

Daguerreotypes

En 1847, le physicien français Claude-Félix Abel Niépce de Saint-Victor (neveu de Nicéphore Niépce) communique à l’Académie des sciences un procédé de photographie sur verre. Les négatifs sur plaque de verre (enduites d’albumine) produisent des images d’une grande définition, mais leur faible sensibilité ne permet guère de faire des portraits. Puis en 1851, le Britannique Frederick Scott Archer, sculpteur et photographe amateur, introduit le procédé au collodion humide sur plaque de verre. Le temps de pose variant de 10 à 30 secondes, le collodion est alors largement utilisé par les portraitistes de studio. Enfin, en 1871, Richard Leach Maddox a l’idée de substituer de la gélatine au collodion afin d’accroître la sensibilité des plaques. Les plaques au gélatino-bromure sont environ quarante fois plus sensibles que celles au collodion humide. La voie de la photographie « instantanée » est ouverte.

Daguerreotypes.

Noir et blanc et couleur
Au début du XXe siècle, les progrès de la photographie en noir et blanc permettent au grand public de maîtriser des procédés de plus en plus complexes. Les premiers supports couleur commercialisés, des plaques de verre appelées Autochromes Lumière — d’après le procédé mis au point par les frères Auguste et Louis Lumière —, sont disponibles en 1907. Puis l’apparition de la pellicule couleur Kodachrome (1935) et de la pellicule Agfacolor (1936), qui permettent toutes deux d’obtenir des diapositives, marque le début de la grande popularité des pellicules couleur. © "Histoire de la photographie" par . Sources utilisées Encarta et Wikipedia. Plus d’infos avec la Maison Européeenne de la Photographie