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Les Stuarts


Cromwell
Cromwell

L’accession du roi écossais Jacques VI sur le trône d’Angleterre, sous le nom de Jacques Ier, réunit les couronnes anglaise et écossaise. Fils de Marie Stuart, absolutiste, il s’appuie sur l’anglicanisme, qui fait du souverain le chef de l’Église d’Angleterre. Il s’aliène tout à la fois les catholiques qui fomentent la conspiration des Poudres (1605), et les puritains, extrémistes protestants. Partisan du droit divin des rois, il soulève contre lui le Parlement.

Les Stuarts : Charles 1er Stuart


L’opposition persiste durant le règne du fils de Jacques Ier, Charles Ier, qui doit signer la « Pétition de droit » (1628), limitant le pouvoir royal. De 1629 à 1640, le souverain réussit néanmoins à régner sans le Parlement. Mais pour avoir voulu imposer aux presbytériens écossais les prières et les rites anglicans, il est à l’origine du soulèvement de l’Écosse. Charles Ier doit convoquer le Parlement pour obtenir troupes et argent (1640). Ce Parlement, le Long Parlement, profite de la crise pour gagner le contrôle sur le gouvernement. Il relâche les prisonniers politiques, puis obtient l’arrestation et l’exécution de l’archevêque Laud et du comte de Strafford, les principaux artisans de la politique du roi. Il limite le droit du roi à prélever des impôts et fait promulguer un règlement stipulant que le Parlement doit se réunir tous les trois ans En 1642, Charles Ier veut restaurer son pouvoir par un coup de force : il tente de faire arrêter les cinq principaux chefs de l’opposition parlementaire. Mais le Parlement et les bourgeois de la City refusent de les livrer et prennent les armes. Face à face se trouvent les « Cavaliers », les partisans du roi, et les « Têtes rondes », partisans du Parlement. La guerre civile est inévitable ; la première bataille a lieu à Edgehill en octobre 1642. Les Têtes rondes remportent finalement la guerre civile, en partie grâce à l’aide écossaise, mais surtout grâce au dirigeant militaire Oliver Cromwell. Charles, qui s’est rendu aux Écossais en 1646 et qui a été remis aux Têtes rondes l’année suivante, s’échappe dans la confusion, passe un compromis avec les Écossais et relance la guerre civile en 1648. Cromwell gagne à nouveau la guerre, puis il épure le Parlement, ne laissant qu’une assemblée réduite, plus facile à contrôler par l’armée.

Ce Parlement Croupion condamne Charles Ier et l’exécute le 30 janvier 1649. Il abolit la monarchie et la Chambre des lords. L’Angleterre devient une République (ou Commonwealth).

Les Stuarts : Cromwell et Charles 2


Désormais, le pouvoir exécutif appartient à un Conseil d’État de 41 membres, mais l’armée — que Cromwell dirige — garde un pouvoir important. De 1649 à 1651, Cromwell soumet l’Irlande et l’Écosse et les intègre au Commonwealth. En 1653, las de se heurter au Parlement, il ordonne la dissolution de ce dernier et s’assure un pouvoir quasi dictatorial en prenant le titre de lord-protecteur de la République. Il meurt en 1658, très impopulaire. L’Angleterre accueille avec joie, en mai 1660, le retour d’exil de Charles II, le fils aîné du roi exécuté, et tente de restaurer la situation d’avant 1642. Seule une douzaine de régicides sont exécutés. Le peuple et Charles ont compris la signification de la modération, mais il reste à résoudre la question de la souveraineté.

Plutôt porté vers le catholicisme et l’absolutisme, Charles II doit néanmoins accepter le Test Act de 1673, qui expulse les catholiques du gouvernement royal et d’autres charges publiques. De la même façon, il lui faut abandonner l’alliance avec la France, jugée contraire aux intérêts anglais. C’est dans les dernières années de son règne qu’apparaissent pour la première fois sur la scène politique les partis « tory » et « whig ». Le premier soutient le roi, le second forme l’opposition.

Plutôt porté vers le catholicisme et l’absolutisme, Charles II doit néanmoins accepter le Test Act de 1673, qui expulse les catholiques du gouvernement royal et d’autres charges publiques. De la même façon, il lui faut abandonner l’alliance avec la France, jugée contraire aux intérêts anglais. C’est dans les dernières années de son règne qu’apparaissent pour la première fois sur la scène politique les partis « tory » et « whig ». Le premier soutient le roi, le second forme l’opposition.

Jacques 2 Stuart


À Charles II succède Jacques II. Catholique irréductible, celui-ci se fait immédiatement détester par l’extrême violence avec laquelle il réprime la rébellion du duc de Monmouth (fils illégitime de Charles) en 1685. Il nomme des catholiques au gouvernement, dans l’armée et à l’université. En 1688, les Édits de tolérance — permettant la liberté religieuse aux dissidents et aux catholiques — et la naissance d’un fils poussent les opposants à agir ; ceux-ci craignent en effet l’installation sur le trône d’une dynastie catholique. Ils font appel à Guillaume d’Orange-Nassau, stathouder protestant des Provinces-Unies de Hollande et gendre de Jacques II, qui débarque en Angleterre avec une armée, en novembre 1688. À l’arrivée de Guillaume, les armées du roi passent du côté protestant et Jacques II doit prendre la fuite. © « Angleterre » ©" Ecrit par et Encarta

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