Le prince Liu Xiu (23-55 apr. J.-C.), qui deviendra plus tard Guang Wudi, fonde la dynastie des Han postérieurs (Houhan), ou Han orientaux (Donghan). Leur capitale est Luoyang. Au Ier siècle apr. J.-C., la Chine poursuit son extension vers l’ouest. Les Chinois, qui contrôlent la route de la Soie (grâce aux actions entreprises contre les Xiongnu et les tribus Wuhuan, Xianbei et Qiang par les généraux Ma Yuan et Ban Chao), développent un commerce actif avec les peuples barbares d’Occident.
C’est par eux que le bouddhisme est introduit en Chine. Dès leur accession au pouvoir, les Han postérieurs souffrent de la faiblesse et de l’inefficacité de l’administration impériale.
Comme sous les Han antérieurs, le gouvernement est miné par l’existence d’empereurs encore enfants et par le népotisme des familles impériales. Les empereurs finissent par s’en affranchir grâce aux eunuques du palais, qui gagnent ainsi en autorité et en influence. Le gouvernement est alors déchiré par des querelles intestines entre factions rivales et des luttes de pouvoirs. Entre 168 et 170, fonctionnaires et eunuques s’affrontent, les premiers reprochant aux seconds d’avoir usurpé leur fonction légitime. En 184, deux révoltes éclatent, menées par des sectes taoïstes. L’une, celle des « Turbans jaunes », ravage le Shandong et les provinces voisines. L’autre, la « Société des cinq boisseaux de riz », au Sichuan, n’est matée qu’en 215 par le général Cao Cao.
© « Chine » E. BUCHOT Sources utilisées Encarta et lemonde.
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