Le climat iranien est de type continental aride. Il se caractérise par des étés torrides (29,4 °C en moyenne à Téhéran au mois de juillet), des hivers froids (2,2 °C en moyenne à Téhéran au mois de janvier), voire très froids en altitude, et de fortes amplitudes thermiques.
Les barrières orogéniques périphériques formées par les massifs de l’Elbourz, au nord, et du Zagros, à l’ouest et au sud, conditionnent l’aridité du climat. Le total moyen annuel des précipitations est rarement supérieur à 250 mm (230 mm à Téhéran). Le contraste est grand, toutefois, entre les versants montagnards exposés aux vents dominants et nettement plus arrosés (jusqu’à 1 500 mm en bordure de la mer Caspienne, jusqu’à 800 mm sur le Zagros occidental) et le plateau iranien qui reçoit entre 100 et 300 mm de précipitations par an (120 mm à Ispahan). L’aridité est particulièrement forte au cœur des déserts, où les précipitations sont presque nulles. La disposition des reliefs et les nuances climatiques qu’elle génère opposent donc les régions du nord et de l’ouest de l’Iran, où l’humidité du climat autorise les cultures pluviales de céréales, aux régions de l’est et du sud-est, arides ou semi-arides. "Iran" © Emmanuel BUCHOT et Encarta.
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