Le produit intérieur brut (PIB) de l’Éthiopie était de 80 milliards de dollars en 2018, soit un PIB par habitant de 172,60 dollars par an, le plus bas du monde. Une forte sécheresse, la même année, a handicapé le redressement d’une économie bouleversée par le communisme et la guerre.
Près de 80 p. 100 de la population active est employée dans le secteur agricole, qui ne participe que pour la moitié à la formation du PIB. L’agriculture est tributaire des aléas climatiques, mais les famines qui ont ravagé périodiquement le pays (1984-1985 dans le Nord-Ouest, 1992 dans l’Ogaden) ont été moins dues aux sécheresses qu’à la désorganisation des circuits de distribution alimentaire provoquée par la guerre, et surtout à la destructuration de l’économie par le régime marxiste. La terre, entre 1979 et 1984-1985, avait été collectivisée, les villageois avaient été regroupés, les populations déplacées pour des raisons militaires et à cause de la sécheresse.
L’élevage est important. Le cheptel se répartit de manière assez équilibrée entre les bovins, les ovins et les caprins, avec toutefois une prédominance pour les premiers.
L’agriculture vivrière concerne le sorgho, le mil, le maïs et l’orge. L’agriculture industrielle, dont la production est destinée à l’exportation, est principalement centrée sur le coton et le café, dont le pays produit environ 200 000 t (6e à 7e rang mondial) par an. La graine est d’ailleurs probablement originaire d’Éthiopie et son nom proviendrait de celui de la province de Kaffa. Un quart de la population est engagé dans la production du café. La production de coton, plus modeste, totalisait 22 000 t en 2006. "Ethiopie" Emmanuel Buchot. Sources utilisées : Encarta et Wikipedia.
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