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Allemagne – Carnet photographique – 16/05/17
Très affaiblie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Allemagne de l’Ouest connaît, dès les années 1950, un redressement spectaculaire de son économie, connu sous l’expression « miracle économique » allemand. Malgré les destructions occasionnées par la guerre, l’appareil industriel allemand conserve une capacité de production égale à 80 p. 100 de sa capacité d’avant la guerre. Il est, dans les dix premières années qui suivent la guerre, entièrement rénové et transformé, grâce aux crédits américains issus tout d’abord du plan Marshall, relayé ensuite par des capitaux privés. Outre l’afflux de capitaux étrangers, la RFA bénéficie d’un important apport de main-d’œuvre (Allemands réfugiés ou expulsés) et d’une conjoncture économique favorable.
L’expansion de l’industrie allemande, soutenue par un secteur bancaire très puissant, s’est réalisée dans le cadre de l’« économie sociale de marché », imposée par Ludwig Erhard, ministre de l’Économie de 1949 à 1963 : la libre concurrence s’exerce dans un cadre organisé par l’État, qui n’intervient que pour créer les conditions d’une croissance équilibrée. L’État encourage l’investissement, régule les flux économiques et lutte contre les inégalités sociales engendrées par le système, la politique monétaire visant en priorité à assurer la stabilité de la monnaie.
À l’inverse, l’Allemagne de l’Est, dont l’infrastructure industrielle est démantelée par l’URSS au titre des réparations de guerre, est intégrée dans un système d’économie socialiste, collectiviste et dirigiste, contrainte d’obéir à une planification centralisée largement dictée par Moscou et tenue de commercer avec les pays du Comecon. Elle devient l’une des principales puissances industrielles du Comecon mais au prix d’un très lourd endettement. La réunification a confronté deux économies très différentes. Le coût en a été élevé et a affecté la compétitivité de la RFA. Pour éviter un déséquilibre social trop important et une migration massive vers l’ouest de la population active est-allemande, la parité de change a été établie au lendemain de la réunification et les salaires ont été en grande partie harmonisés, alors même que la productivité était beaucoup plus faible à l’Est qu’à l’Ouest, et que la restructuration et la modernisation de l’appareil industriel de l’ancienne RDA, vétuste et très polluant, allaient exiger d’importants investissements.
Le poids financier de la réunification a d’autant plus pesé sur l’économie allemande que la conjoncture était défavorable, marquée par la hausse du Deutsche Mark (DM) et le ralentissement de la croissance chez les principaux partenaires commerciaux de l’Allemagne. Depuis 1993, l’économie allemande a perdu en compétitivité, le déficit de la balance des paiements s’est creusé et le chômage, en forte hausse, atteint désormais un niveau très élevé. En 2004, il affectait 9,8 p. 100 de la population active.
Pour maintenir la puissance économique du pays, toujours fondée sur l’industrie malgré la forte progression du secteur tertiaire, le gouvernement a engagé une politique d’austérité et d’économies budgétaires, rendue nécessaire par la perspective de l’Union monétaire européenne. Le déficit public demeure encore très élevé, la dette publique brute s’élevait en effet à 62 p. 100 du PIB en 2002. Pâtissant d’une croissance négative, l’Allemagne connaît une période de récession en 2003.
Le désengagement de l’État s’accompagne aujourd’hui d’un âpre débat sur le système des protections sociales et juridiques des salariés, défendu par des syndicats puissants. Ainsi, la Confédération des syndicats allemands, la DGB, compte 10 millions de membres. Le débat économique porte également sur le coût élevé du travail en Allemagne, susceptible de rendre le pays de moins en moins concurrentiel. Selon les études de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), sur une base 100 en 1991, le coût de la main-d’œuvre en 1996 était de 123 en Allemagne, pour 99 en France.
Malgré ces difficultés, l’Allemagne demeure un géant économique et l’un des pays les plus riches de la planète. En 2003, son PIB s’est élevé à 2 403 milliards de dollars, avec un taux de croissance annuel entre 1990 et 2003 de 1,51 p. 100 et un taux d’inflation très faible. L’Allemagne est aujourd’hui la troisième puissance économique du monde et se plaçait en 2003 au 15e rang mondial pour le produit intérieur brut par habitant. Toutefois, ce dernier montre une forte disparité entre les deux Allemagnes : il est deux fois plus élevé à l’Ouest qu’à l’Est. ©"Allemagne" Ecrit par E. Buchot. Sources utilisées : Encarta et le Monde et Wikipedia.
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