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Organisation de la dynastie mandchoue


C’est sous la dynastie mandchoue que le pouvoir de l’Empire chinois connaît l’apogée de ses deux mille ans d’histoire, jusqu’à son effondrement, au début du XXe siècle, imputable à la fois à une décadence intérieure et aux pressions extérieures exercées par l’Occident.

Maîtres de la Chine, les Mandchous cherchent à se siniser, tout en brimant les Chinois, contraints, par exemple, à porter la natte, signe de leur soumission. L’organisation politique est largement fondée sur celle des Ming, bien que plus centralisée. L’administration centrale dépend d’un nouvel organe gouvernemental, le Grand Conseil, qui traite les affaires militaires et politiques de l’État, sous les ordres directs de l’empereur. À Pékin, un Chinois et un Mandchou gèrent chaque direction administrative. La bureaucratie traditionnelle et le système des examens impériaux, reposant en grande partie sur la connaissance des classiques confucéens, sont maintenus. À la fin du XVIIe siècle, les Qing éliminent toute opposition favorable au retour des Ming. Ils écrasent dans la foulée une rébellion lancée par des généraux chinois qui, en échange de leur soutien, ont reçu des domaines semi-autonomes dans le sud.

Déclin et chute du pouvoir des Ming


La Chine des Qing
La Chine des Qing. Source Encarta

Le XVIIIe siècle est une période de paix et de prospérité sans précédent. L’ordre intérieur règne dans tout l’Empire. La dynastie atteint son apogée sous Kangxi (1662-1722), et surtout sous Qianlong (1736-1796). Les Chinois sont mieux traités. La Chine établit une solide influence sur la Mandchourie, la Mongolie, le Xinjiang et le Tibet. Le Népal subit à son tour le joug chinois. La Birmanie doit payer un tribut, tout comme les îles Ryukyu. La Corée et le nord du Viêt Nam reconnaissent la suzeraineté de la Chine, tandis que Taïwan est incorporée à l’Empire. La population connaît une forte croissance démographique (313 millions d’habitants en 1794), que ne parvient pas à suivre la production.

À la fin du règne de Qianlong, la situation des paysans s’aggrave, tandis que les ressources financières du gouvernement sont rognées par la politique d’expansion territoriale et la corruption croissante des fonctionnaires. Les troupes mandchoues, en garnison dans toute la Chine, contribuent à ruiner l’économie, et se montrent peu aptes à assurer une défense efficace après des générations de paix.

À la fin du XVIIIe siècle, les Mandchous restent réticents au développement des relations commerciales. Le commerce avec l’étranger est alors confiné au port de Canton, et les négociants sont contraints de passer par l’intermédiaire d’un nombre limité de commerçants chinois, groupés en associations, les Cohong (gonghang). Les nations les plus présentes sont alors le Royaume-Uni (de loin la plus importante), la France et les États-Unis.

Au départ, les échanges favorisent l’économie de la Chine, car la Grande-Bretagne achète du thé et paie en métal-argent. Au cours des années 1780, les marchands britanniques développent le commerce de l’opium indien en Chine, alors que ce produit est prohibé depuis 1731. En 1800, ce marché s’étant largement développé, les échanges commerciaux deviennent excédentaires pour la Grande-Bretagne. L’hémorragie de métal-argent chinois, provoquée par le commerce florissant de l’opium, aggrave les difficultés budgétaires que connaît déjà le gouvernement des Qing.

La pression étrangère – le 19ème siècle en Chine


Le XIXe siècle est marqué par une détérioration rapide du système impérial et par un accroissement de la pression occidentale, puis japonaise. Les relations commerciales entre la Chine et la Grande-Bretagne s’enveniment. Les Britanniques cherchent à tout prix à étendre leurs échanges au-delà de Canton et des limites imposées par la Chine. Pour parvenir à leurs fins, ils tentent d’établir avec les autorités chinoises des relations diplomatiques similaires à celles qu’ils entretenaient avec les États occidentaux. Mais la Chine, qui vit depuis longtemps en autarcie économique, n’est guère intéressée par le développement de ses échanges commerciaux. Par ailleurs, les Chinois souhaitent mettre fin aux importations illégales d’opium par les négociants britanniques, qui ruinent les bases fiscales et morales de l’Empire et creusent le déficit extérieur du pays. En 1839, des fonctionnaires confisquent et détruisent de grandes quantités d’opium saisies sur des bateaux mouillant à Canton. La Grande-Bretagne, refusant de mettre un terme à ce négoce lucratif, déclenche les hostilités à la fin de 1839 avec l’envoi d’un corps expéditionnaire : c’est la guerre de l’opium. © « Chine » E. BUCHOT Sources utilisées Encarta.

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