L’Europe est traversée par le 45e parallèle, à égale distance du pôle et de l’Équateur ; par son extension en latitude, elle se trouve presque entièrement en zone tempérée, à l’exception de la partie la plus septentrionale de la Scandinavie, qui relève du climat subpolaire.Trois éléments expliquent les caractères des climats : d’abord, l’influence maritime du fait de l’imbrication des terres et des mers, ensuite, la présence, au large de ses côtes, d’un courant chaud — la dérive nord-atlantique (issue du Gulf Stream) —, qui fait sentir son influence jusqu’au-delà du cercle polaire, enfin, la disposition des hauts reliefs en arc de cercle, à la périphérie du territoire, ce qui permet la pénétration des masses d’air océanique jusqu’au cœur de l’Europe.
Les mers relativement chaudes qui bordent l’Europe occidentale (la mer Méditerranée, l’océan Atlantique) confèrent à la plus grande partie de l’ouest et du centre du continent un climat modéré, avec des hivers frais et des étés doux. Les vents d’ouest dominants qui se réchauffent et se chargent de vapeur d’eau en passant au-dessus de la dérive nord-atlantique apportent des pluies, à peu près également réparties, toute l’année.
D’ouest en est, l’influence maritime se faisant moins sentir, le climat devient plus froid et plus sec en hiver, chaud et orageux en été ; ce climat de type continental se manifeste depuis le centre de la Pologne jusqu’en Russie.
En raison de sa latitude, l’Europe septentrionale se caractérise par des hivers froids et des étés frais. Au contraire, l’Europe méridionale — Espagne, Italie et Grèce — connaît un climat méditerranéen : les mois d’été y sont en général chauds et secs, les précipitations se produisant surtout en hiver ou aux saisons intermédiaires, automne et printemps. La plus grande partie de l’Europe reçoit des précipitations annuelles comprises entre 500 et 1 500 mm. Toutefois, le sud-est de l’Espagne est une région semi-aride puisque les pluviomètres n’enregistrent en moyenne que 100 à 250 mm de pluie par an.
La végétation naturelle — la forêt — a été profondément transformée par l’installation et le développement des populations et de leurs activités. Certaines formations végétales sont d’ailleurs complètement artificielles, comme la forêt landaise en France, qui a été plantée au XIXe siècle. C’est seulement dans les montagnes les plus septentrionales et dans certaines zones de l’ouest de la Russie que la couverture forestière a été relativement peu modifiée.
De l’Atlantique jusqu’à l’Oural, la forêt à feuilles caduques occupe la partie médiane du continent. Elle est formée de chênes, d’érables et d’ormes, puis de hêtres auxquels se mêlent des conifères vers le nord et l’est (forêt mixte).
À l’intérieur de l’Europe septentrionale, le climat tempéré froid favorise l’existence de la forêt boréale (la taïga), composée surtout de conifères (épicéas, sapins), auxquels se mêlent des arbres à feuilles caduques comme les bouleaux et les trembles.
Une étroite bande de toundra (lichens, mousses, arbustes et fleurs sauvages) borde le littoral arctique de l’Europe septentrionale tandis que l’étage supérieur des plus hautes montagnes se caractérise par la pelouse alpine. Les plaines du sud-est de l’Europe, couvertes de lœss et soumises à une relative sécheresse en été (Hongrie, Roumanie, Ukraine), ont des sols noirs très fertiles, les tchernoziom (russe, « terre noire »), favorables à la prairie où poussent de hautes graminées (steppe au sens russe du terme).
Un mince liseré de végétation méditerranéenne sempervirente borde la Méditerranée. Les forêts de chênes verts, chênes-lièges ou chênes pubescents ont bien souvent disparu au profit de formations végétales dégradées : le maquis ou la garrigue. Les sols sont parmi les plus fragiles d’Europe.
L’Europe abrita par le passé un grand nombre d’espèces animales, comme le cerf, l’élan, le bison, le sanglier, le loup et l’ours. L’occupation et l’exploitation du territoire européen par l’homme furent telles qu’elles entraînèrent l’extinction ou la raréfaction de certaines espèces. Aujourd’hui, les élans, les loups et les ours à l’état sauvage vivent surtout dans le nord de la Scandinavie, en Russie et dans la péninsule des Balkans. Les rennes sont élevés dans le Grand Nord par les Samis (Lapons). On rencontre des chamois et des bouquetins dans les zones élevées des Pyrénées et des Alpes. Beaucoup d’animaux de petite taille vivent encore en Europe, comme la belette, le furet, le lièvre, le lapin, le hérisson, le lemming, le renard et l’écureuil.
Parmi les oiseaux d’Europe, on trouve l’aigle, le faucon, le pinson, le rossignol, le hibou, le pigeon, le moineau et la grive. Le saumon que l’on pêche dans le Rhin et dans les rivières écossaises et irlandaises est très apprécié ; de même, on trouve au large des côtes européennes une grande variété de poissons, comme la morue, le maquereau, le hareng et le thon, qui sont importants sur le plan commercial. La mer Noire et la mer Caspienne hébergent des esturgeons dont on exploite le caviar. « Europe » © Ecrit par E. BUCHOT. Sources : Encarta, Wikipedia, Larousse.
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