La division de la France en départements (circonscriptions territoriales à l’époque) est évoquée pour la première fois en 1765, puis le principe du découpage est accepté en 1789. 83 départements sont ainsi créés en 1790, respectant le plus fidèlement possible les spécificités naturelles et historiques de chaque région.
La France compte aujourd’hui 96 départements métropolitains. Le département, placé sous l’autorité d’un commissaire de la République (préfet), se subdivise en arrondissements, cantons et communes.
Depuis la loi de décentralisation de 1982, le pouvoir exécutif départemental est exercé par le conseil général, qui « règle par ses délibérations les affaires du département ». Les départements sont divisés en près de 4 000 cantons représentés chacun par un conseiller général. Les conseillers généraux sont élus pour six ans au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. Ils élisent en leur sein, pour un mandat de trois ans, le président du conseil général. Ce dernier préside les débats, prépare et exécute les délibérations.
Le département exerce des compétences notamment dans le domaine social (attribution du revenu minimum d’insertion), il a en charge la voirie, les transports ainsi que l’enseignement secondaire de premier degré (pour ce qui concerne la construction ou la réparation des collèges, dont il peut même devenir propriétaire, ainsi que le recrutement et la gestion des personnels techniciens, ouvriers et de service). Ses sources de revenus sont identiques à celles des communes auxquelles s’ajoutent différentes dotations de l’État visant à compenser les charges qui leur ont été transférées dans le cadre de la décentralisation. « collectivités territoriales. « Départements français (département) » Emmanuel Buchot. Sources utilisées : Encarta.
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