Week end à Madrid – Arrivée dans la ville
Photo de Madrid. Photo E. Buchot
Jeudi matin du mois d’août. Je rejoins l’aéroport de Roissy destination Madrid. J’étais parti il y a quelques années à Barcelone. J’avais trouvé la ville agréable, mais difficile pour la photographie. Je ne sais pas si j’allais trouver le même style urbain à Madrid.
Je monte dans l’avion, un A320. Le vol est calme. Le soleil est radieux. A l’approche de Madrid, il y a un embouteillage dans le ciel. Quelques ronds en l’air. Le centre de l’Espagne semble sec. Quelques reliefs, une terre jaunie par le soleil, le sol semble craquer. Nous atterrissons enfin. Il est midi.
Je sors de l’aéroport. La chaleur m’écrase. L’atmosphère est torride. Le ciel est bleu clair. Ils annoncent 37° à l’ombre. J’emprunte un bus qui me conduit à proximité de l’hôtel. Il est 13 heures. Pas un souffle de vent. Le soleil est à son zénith. Les larges rues sont quasiment désertes. Quelques personnes boivent un rafraichissement sous les brumisateurs. C’est l’été en Espagne.
Comme à mon habitude, je déambule dans les rues de la capitale madrilène peu de temps après mon arrivée. Je suis fou. Les rues sont vides d’êtres humains. Il fait trop chaud. Je ne suis pas encore adapté à l’horaire espagnol. J’emprunte une rue piétonne. De nombreux commerces sont fermés. Les rideaux métalliques sont baissés et les devantures sont couvertes de fresques. Seul un écriteau encore visible précise « A vendre » ! Je découvre les premiers effets de la crise économique qui frappe l’Espagne. De nombreux petits commerces proposent le rachat d’or. Ils sont tous regroupés dans le bas de l’avenue. Des hommes vêtus de jaune alpaguent le passant. Ce sont les chercheurs d’or contemporains. Nous sommes loin des mines d’or.
Au terme de la rue, s’ouvre une grande place. La Puerta del Sol. Je suis surpris. Je pensais découvrir un immense espace. Ce n’est pas le cas. De nombreuses rues partent de cette place centrale. Toutes pavées ; toutes consacrées à la consommation. Je suis au cœur de Madrid. Les immeubles, peu colorés sont recouverts de couleurs claires, proches du blanc. La lumière du soleil sur les murs est aveuglante.