Jeudi matin à Los Angeles, direction Chicago. Le soleil brille d’un beau fixe. Pour être honnête, je suis bien content de quitter cette immense ville. Sa découverte n’a pas été des plus facile. Aucun centre à part le beau quartier des Affaires. Certes, il y a le soleil, les plages, Beverly Hills. Mais bon. L’intérêt des voyages est de ressentir des émotions. Qu’elles soient fortes ou négatives, elles permettent de mieux comprendre un pays et ses habitants.
J’avais déjà ressenti une sensation de déprime en Chine dans une ville particulièrement polluée où le ciel bleu n’était pas visible et où les plantes étaient recouvertes d’une couche blanchâtre. Los Angeles, sans atteindre ces extrémités m’a laissé un goût amer. Une pauvreté terrible aux pieds des beaus buildings. Des hommes et des femmes qui crient dans les rues. Je ne m’attendais pas à ça aux Etats Unis.
Je regagne l’aéroport de Los Angeles. La circulation est fluide. Quelques bouchons se forment sur les autoroutes qui se dirigent vers Downtown. Ce ne sont pas les grandes foules à l’aéroport. Un peu d’attente et me voilà à bord de l’avion. 4h30 de vols son prévues. Je découvre United Airlines.
Je me retrouve dans le fond de l’appareil. Comme sur Delta Airlines, les films sont payants et tout ce qui passe sur l’écran d’ailleurs. Le voyage va être long. J’imagine que le repas aussi payant. Ah la culture américaine !! Tout se paye.
Le vol est calme ; quelques turbulences. L’avion commence à tourner. Il fait un tour complet. Puis il recommence. Nous ne descendons pas. J’avais lu qu’en plein vol lorsqu’un avion fait des ronds en l’air, c’est qu’il y a un problème. En fait, le commandant de bord annonce qu’une véritable tempête s’abat sur Chicago. L’aéroport a été temporairement fermé. Il nous faut attendre en haut. Après 40 minutes environ, nous reprenons notre route vers Chicago. L’avion fait du slalom entre les nuages. Et pour cause. Il s’agit d’immenses colonnes de nuages. Lorsque nous les effleurons les turbulences sont fortes. Enfin, nous touchons le sol. Je sors de l’avion. La chaleur est moite. La chaleur forte. Je découvre Chicago la ville des vents.
Rapidement sorti de l’aéroport, j’emprunte un train (équivalent du RER). Le paysage défile rapidement. Contrairement à la Californie, la verdure est partout. Les arbres bien verts. La pluie semble bien présente. Peu à peu, la nature disparaît dans la nuit qui arrive. Le train file rapidement vers le Loop, centre des affaires de Chicago. J’arrive enfin à destination. La station de metro est tout simplement propre. Cela change du métro parisien. J’arrive à la l’air libre. Je suis au milieu d’immenses buildings. L’éclairage est très réussi. Des immeubles ont des couleurs orangés. Les rues bien éclairés. Je croise des touristes, carte à la main.
J’avais lu sur un guide qu’il fallait faire attention à Chicago. Je ne ressents aucun sentiment d’insécurité. Bien au contraire. Le drapeau américain flotte u peu partout dans les rues, éclairé par de grands spots. Je devine des oeuvres d’art exposés au pied des buildings. J’en oublie ma valise ; j’avance la tête levée. J’arrive enfin à l’hotel. La clim est dans la chambre. Il fait bon. Une bonne douche et je me dis que la visite de Chicago devrait être vraiment riche. Lire la suite du carnet de voyage à Chicago "Etats Unis" E. BUCHOT
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